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lundi 2 septembre 2013

Tout arrive à qui sait attendre ...

 "Avoir plus de temps pour apprendre, pouvoir refaire les devoirs avec le principe de l'effacement de l’ardoise et réfléchir comment ils pourraient faire pour progresser."
C'est ce que j'essaie de faire dans mes classes de Fle.
C'est pas nouveau, mais c'est toujours "expérimental", une expérience qui remonte aux années 70 ! Les notes ont la vie dure !

 Un retour d’expérience :
Arrêter les notes ? Chiche !





samedi 19 janvier 2013

Premières leçons Keynote

Mon attaché ayant acheté un écran tv pour la salle de cours du Centre international d'Entraînement de Muwaqqar, et commençant une nouvelle session de cours avec des débutants complets, j'ai élaboré des cours sur Keynote.
Il s'agit de leçons complètes largement inspirées de "Premières classes" de TV5 Monde, accompagnées de petites vidéos et de fichiers audios.
Chaque leçon peut s'insérer dans la progression de Connexions 1. Elle est enrichie par des clips, des activités plus dynamiques, des jeux (pendu, étiquettes-mots à reconstituer, à remettre en ordre, fiche de présentation etc).
Un pack d'une vingtaine d'heures prêt à l'emploi.
L’accueil des stagiaires est enthousiaste : on a changé l'heure de la prière pour faire plus de français, ils refusent même les autres pauses, à tel point que mercredi dernier un sergent est venu taper à la porte prétextant le départ imminent d'un bus pour les faire sortir ... Il devait croire que je les retenais en otages ... Le malentendu réglé, on a continué la leçon.
L'attitude de ces apprenants, à qui j'enseigne dès le début,  est complètement différente de l'attitude des apprenants du trimestre précédent qui avaient commencé depuis plusieurs semaines avec un enseignement traditionnel grammaire/traduction et communicatif quand je suis arrivée.
C'est un plaisir de les voir si actifs.
Impossible de mettre de copies de diapos.

vendredi 21 décembre 2012

Billet d'humeur

En ce dernier jour du monde, même pas peur !
Je vais vous infliger de nouveau mon ton cash, que certains adorent, d'autres détestent.
J'ai lu quelque part que l'année de M2 était une année de formation en alternance.
Je connais l'alternance une semaine à l'école / une semaine en entreprise, je connais également l'alternance un mois d'étude / un mois en entreprise, mais l'alternance le jour en entreprise et la nuit aux études, je ne connais pas, et je ne crois pas que ce soit légal ...
Il serait bon de se souvenir que nous sommes rémunérés pour travailler 18h par semaine, ce qui correspond à un TEMPS PLEIN de professeur. Sachant qu'une heure en classe demande une heure de préparation/correction, cela fait 36 h par semaine, et certainement plus pour mes camarades qui débutent dans l'enseignement. Plus les temps de transport qui représentent 10 h / semaine.
Je travaille donc 46 h /semaine. Où trouver le temps de faire tout le travail demandé ?
Je détaille :
. un programme de formation : pas dans notre cahier des charges, cela demande de nombreuses heures de travail de recherche, de réflexion et de rédaction,
. une séquence détaillée : effectivement nous avons le matériel de base  mais toute la réflexion, l'analyse, il faut du temps pour les faire. Soyons honnêtes, personne ne fait une analyse exhaustive de toutes ses séances,
. analyse d'interaction : enregistrer, retranscrire, analyser : plus d'une dizaine, si ce n'est plusieurs dizaines d'heures de travail,
. analyse du contexte éducatif et d'un curriculum : une dizaine d’heures pour chercher, trouver un contact et récupérer le matériel. Ensuite, tout autant pour l'analyse, la rédaction et la mise en forme.
. problématique du mémoire : idem, des heures de lecture et de rédaction.
Effectivement, nous ne sommes pas corvéables à merci. Nous sommes rémunérés pour effectuer une tâche et c'est pour moi la priorité. Personnellement, on ne me demande pas, et je n'accepte pas plus que les dix-huit heures contractuelles.
Je suis fatiguée de faire des cours de m...... parce que le temps passé au travail universitaire ne l'est pas pour la préparation des cours.
J'ai hâte de faire enfin des cours sympas, bien construits et réfléchis prenant comte la diversité des mes apprenants. C'est actuellement impossible, à  moins de nous faire parvenir de la cocaïne pour pouvoir travailler 24 h / 24 h sans fatigue et en conservant l’intégralité de nos facultés intellectuelles (à court terme).

Bonne fin du monde, en espérant que ces quelques réflexions vous inspireront pour le futur ...

lundi 17 décembre 2012

Appelez-moi Marion

Depuis cette semaine et pendant tout le mois de janvier, le nouveau stage ne débutant qu'en février, on m'a demandé de former les profs jordaniens.
Chacun son tour va venir présenter une séquence devant la classe (ils sont 3 ...) et moi je dis "c'est bien", "il faudrait faire ça avant, après, ajouter telle activité". Finalement c'est très reposant. En plus, j'ai décidé des pauses et c'est fini les cours de 50 minutes, on fait deux pauses de 20 minutes, c'est beaucoup mieux.

vendredi 7 décembre 2012

Fin des stages

Voilà, les stages finissent. Arrivée au milieu, le temps de trouver sa place, c'est déjà fini.
Par manque de matériel (ordi, tv), impossible de mettre en place des projets "innovants" : pas de projets à distance, pas de projets avec le Scac (que je ne connais pas), pas de projet artistique. Rien que le mot "artistique" me fait rire. Je serai notée sur 90% ...
Monsieur Springer m'a recommandé de filmer en cachette. Là aussi je ris. Les apprenants sont déja installés dans la classe quand j’arrive car ils ont une heure de français avec un prof jordanien avant mes 4h. Comment installer une caméra sans qu'ils le voient ? Ce sont quand même des policiers et des gendarmes, j'ai pas envie de me retrouver en taule pour espionnage, certaines ont mauvaise réputation ... Je serai notée sur 70 % ...
Il ne me reste plus qu'à travailler mon tuteur au corps pour avoir le maximum des 25 % ...

Suite du journal d'étonnement

C'est génial, à n'importe qu'elle heure du jour ou de la nuit, de se dire "Tiens, si j'allais acheter des clopes", d'attraper 2 pièces qui trainent et d'aller à l'épicerie à côté.
C'est génial de ne pas être obligée de compter les sous du porte-monnaie, de faire les fonds de boites, les fonds de tiroirs, les fonds de poches, en dernier recours, de voler ses enfants parce qu'il manque 1 ou 2 €.
C'est génial d'y aller, même les mains vides, d'être servie avec le sourire contrairement au buraliste de mon quartier hexagonal qui refuse de me faire crédit même de 50 cts.

jeudi 6 décembre 2012

Poème




Lors de mes aller-retour, 
Vers mes cours,
Tous les jours
MP 16, mon ami
Tu me gardes en vie